Ils Sont Difficiles, Mais Ils Peuvent Vous Aider À Vous Améliorer
Nous venons tous d'horizons familiaux différents, que nous ayons été élevés par deux parents, un seul, voire entourés d'une grande famille élargie ou encore en tant qu'enfant unique. Quelle que soit notre situation, nous n'avions aucun contrôle sur la famille dans laquelle nous étions nés, ni sur le soutien, l'amour ou l'alignement de cette famille avec nos intérêts et nos valeurs.
Cependant, comme le stoïcisme nous le rappelle, nous avons le contrôle sur la façon dont nous réagissons à la dynamique familiale. Lorsque j’étais encore à l’école, je donnais des cours de soutien le soir et un jour, on m’a demandé comment gérer les relations avec des membres de la famille qui ont des croyances et des objectifs contradictoires. En m’appuyant sur la sagesse d’Épictète, j’ai donné l’exemple où il écrit : « Chaque événement a deux poignées : l’une par laquelle il peut être porté, et l’autre par laquelle il ne le peut pas. » Si quelqu’un nous fait du tort, se concentrer sur le tort (la poignée qui ne peut pas être portée) est futile. Nous devrions plutôt nous concentrer sur le lien partagé, la poignée que nous pouvons porter.
Plutôt que de considérer les différences familiales comme irréparables, Épictète nous encourage à rechercher ce qui nous unit, comme les souvenirs partagés ou l'amour, qui constituent la base pour maintenir les relations, malgré les désaccords. Même les stoïciens comme Socrate et Marc Aurèle ont trouvé de la sagesse dans les relations difficiles. Socrate a vu son mariage comme une épreuve qui l'a aidé à grandir, tandis que Marc Aurèle a vu le caractère différent de son demi-frère comme une opportunité de s'améliorer.
En fin de compte, les relations familiales difficiles sont un test de caractère. Elles nous poussent à grandir et, même si elles ne sont pas faciles, elles en valent la peine. Comme l’ont suggéré Marc Aurèle et Confucius, nous pouvons trouver des enseignants chez les personnes qui nous mettent au défi, nous améliorer en apprenant de leurs points forts et en reconnaissant nos faiblesses. Ce qui compte, c’est la façon dont nous réagissons à ces relations et la personne que nous devenons au cours du processus.

